Bouillon

B(r)ouillon

Dimanche soir, une semaine, cinq sous-parties.
Sur le milieu de toulouse. On ne faut que repoduire à l'infini une binarité bourreau - victime de laquelle on ne sort jamais.
Reproduction à l'infini. On est très fort pour politiser la souffrance, mais quand est-ce qu'on politisera la joie ?

En fait j'ai revu Manifa et ma mère,
je parle de ce que j'écris en ce moment à ma mère et elle me dit que c'est très intéressant,
je parle de mon année écoulée à Manifa et je sens l'angoisse monter : je ne suis pas prêt.
Elle me dit quand même que j'ai pénétré un univers où tout le monde était un peu perdu, un univers d'une grande violence et c'est vrai.
Pour le reste, je dois simplement me concentrer sur ce que je suis en train d'écrire.

J'ai déjà fait deux pauses aujourd'hui. Entre les pauses, j'y vois de moins en moins clair.
Je suis de moins en moins productif. Je m'arrête toutes les cinq minutes parce qu'au fond je n'y crois pas. Je ne sais pas ce que je fais, je ne sais pas où je vais. Je m'égare à chaque paragraphe, parce que rien n'est très clair dans ma tête.
J'ai mal à la tête. Je n'ai pourtant pas trop mal dormi.

Je ne peux plus dire pour rien "je verrai bien demain".

Simon c'est bon, ok c'est nul que la situation se soit conclue de cette manière, mais de toute façon maintenant les décisions sont prises et il faut avancer.
Allez stop move on.

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